vendredi 31 juillet 2009

En route vers le Sud

Apres mon escale a Yerevan, je me suis dirige comme prevu vers le Sud, en suivant la frontiere turque. Pour feter dignement mon depart vers de nouveaux horizons, le deluge s'est invite alors que je visitais un monastere avec une superbe vue sur l'Ararat.
Ce symbole de l'Armenie, que l'on retrouve sur toutes les bouteilles d'eau minerale, etait bel et bien noye dans les nuages. En meme temps, l'Ararat est officiellement en Turquie, bien qu'il soit dans le coeur de tous les armeniens.
Profitant d'un rayon de soleil, je me suis mis a la recherche d'un endroit ou planter. Pas facile, quand tout est gorge d'eau, et qu'un nouvel orage menace. C'est finalement un villageois qui met fin a mes deboires en m'invitant chez ses parents - il faut croire que je suscitais la compassion, avec mon sac et mes godasses pleines de boue.
J'ai donc passe la nuit chez Georgh, un armenien hispanophone avec lequel j'ai pu baragouiner quelques mots. Il a travaille trois ans a Barcelone avant de se faire expulser.
Je mange bien, mais il n'est pas question d'argent. Par contre, je m'engage a l'accueillir quand il viendra en France... Une sorte de "couch-surfing" sans internet... Et sans electricite d'ailleurs... Elle est regulierement coupee par l'orage.
Le lendemain, je continue ma route apres avoir refuse une paire de chaussettes neuves que voulait m'offrir Georgh. J'ai ete oblige de lui montrer que j'en avais des propres dans mon sac. Direction Areni, donc. Il parait qu'on y fait du bon vin.
Le paysage change, le temps aussi, qui est au beau fixe. Il y a moins de vegetation, la roche devient ocre. Le village d'Areni est un coin de verdure perdu au fond d'une gorge aux parois impressionantes.
De l'autre cote, c'est le Nachivestan, enclave Azeri protegee par la Turquie. Les relations sont tendues, mais il n'y parait rien dans ce havre de paix.
Je demande l'autorisation a un fermier de planter dans son champ. Pas de probleme... il viendra meme m'apporter quelques tomates, poivrons, peches et prunes. Plus tard dans la soiree, c'est au tour d'une grand mere edentee, mais souriante, de venir me nourrir.
Considerant l'etendue de mes provisions, je me vois dans l'obligation de rester encore une nuit, histoire d'honorer ce banquet improvise. Cela me permettra de visiter un monastere de plus...
Pas de chance, le lendemain, ce sont deux petites filles qui reviennent a l'assaut... tomates, poivrons... Il va falloir que je me fasse violence, et continuer ma route malgre tout...
Me voici donc pour la nuit dans un hotel a 6 euros - qui dit mieux - sur la route qui mene au sud, plus exactement a Yeghednazor.
La suite, ce sera Sissian ou Goris... ou les deux...

lundi 27 juillet 2009

Vie pratique # 2 : communiquer



Les armeniens possedent un bien bel alphabet que dieu leur a soit disant donne en exclusivite. C'est aussi pour cette raison qu'ils sont les seuls a le comprendre. Je vous laisse imaginer mon angoisse devant le menu d'un quelconque restaurant.
Heureusement, les chiffres sont comme chez nous, en arabe. Je me retrouve donc a lire la carte de droite a gauche, en priant pour que le prix indique corresponde au repas ideal...
Cela dit, a Yerevan comme ailleurs, on pense au touriste egare en transcrivant les mots importants dans notre bon alphabet latin. Ainsi le nom des rues principales de la ville sont lisibles dans les deux versions, et c'est une bonne chose pour ne pas se perdre. Au pire, on demande.
Pour ce qui est de la langue, je maitrise a ce jour trois mots qui sont pour moi autant de sesames. "Barev" pour bonjour, "Benzin" pour l'essence - de mon rechaud - et "Piva" pour biere...
Le reste se fait en anglais, dans le meilleur des cas. En ville, cela passe encore, mais dans les campagnes, je comprends a l'expression desabusee de mes interlocuteurs qu'il va falloir trouver autre chose, ou alors c'est mon accent qui ne passe pas. "Ruski ?" Non, desole, je ne parle pas russe...
Il me reste encore a vous presenter mon fidele imagier, justement intitule "Gepalemo"... Toutes sortes de situations frequentes, d'objets quotidiens, y sont indexes. Finalement, je m'en sers assez peu.
Par contre, je suis devenu tres bon en mimes ! Imaginez moi faisant la brasse en pleine montagne pour demander la direction du lac a des bergers interloques...

dimanche 26 juillet 2009

Lac Sevan


Me voici de retour a Yerevan pour une escale de deux jours avant de repartir pour le sud. J'ai termine mon periple dans le nord par l'inevitable lac Sevan, fierte du peuple armenien.
Moi, je comprends enfin ou va toute cette eau qui tombe depuis une semaine. Sevan est le deuxieme plus grand lac d'altitude apres le Titicaca. Nous sommes a plus de 2000 metres d'altitude.
Mais Sevan, c'est aussi un horrible complexe touristique, avec ses inevitables hotels, ses vendeurs de ballons et sa musique qui casse les oreilles. Il faut dire que j'ai la mauvaise idee de venir sur les rives du lac un samedi, jour que choisissent les habitants de Yerevan et sa banlieue pour venir se rafraichir.
Peu importe, je decide de partir a l'aventure de l'autre cote, la ou seuls les taxis peuvent m'emmener. Ils doivent meme se demander ce que je compte faire par ici, il n'y a que des vaches pour venir brouter l'herbe du coin.
En poussant mon investigation, je trouve finalement le lieu ideal pour camper, sur les terres d'un vieil hotel abandonne. La gerante me demande quand meme une petite participation pour avoir acces au robinet, mais surtout a la plage privee.
Pour tout vous dire, l'eau etait froide, mais la baignade fut agreable... Le soir, comme d'habitude, j'ai eu droit a mon gros orage.

jeudi 23 juillet 2009

Il pleut au pays de Noe

Quand on m'avait dit que l'Armenie etait le pays de l'Arche de Noe, je ne voyais pas trop le rapport, si ce n'est le symbole religieux du refuge pour un peuple tout entier.
Mais depuis trois jours, je comprends mieux le clin d'oeil. Un orage eclate presque tous les soirs, et aujourd'hui, le temps est vraiment bouche, les nuages ne semblent pas vouloir se lever.
Apres une nuit humide sous tente, j'ai decide de prendre l'option Bed and Breakfast, dans un charmant petit village perdu au milieu de montagnes qui ressemblent a s'y meprendre au Jura, tant la vegetation est dense... J'y suis bien et au sec, je compte donc y rester encore une nuit, avant de me diriger vers le Lac Sevan.
Comble du luxe, la maison que j'occupe est reliee au net...
Mais pas de photos aujourd'hui, car la connexion est trop lente.
A bientot.
PS du 26/07 : Vous demandiez de la pluie, de l'aventure... En voici ! Cherchez la tente...

mardi 21 juillet 2009

Vie pratique # 1 : circuler en Armenie


Un dernier post avant de reprendre la route, d'autant que je ne suis pas certain de retrouver internet avant Yerevan. Je tenais donc a vous faire partager mon experience pratique des transports.
En arrivant a Yerevan, il y a une semaine, j'ai decouvert le taxi armenien, roublard et arnaqueur... mais dans quel pays ne le sont-ils pas avec les touristes ? J'ai donc negocie mon trajet de l'aeroport jusqu'au centre de la capitale pour 10 euros... il m'en demandait le double. D'apres mon guide, c'est bien le prix a payer...
Puis, pour mon plus grand plaisir, j'ai fait connaissance avec le marchrout, un bus collectif qui me fait penser au taxi-brousse africain - que je connais d'apres le recit d'autres voyageurs.
Alors bien sur, ce n'est pas tres confort, et surtout il ne faut pas hesiter a tendre la main, verifier sa destination avec le chauffeur, prendre des enfants sur ses genoux... bref, j'arrete avec le folklore, vous comprenez tous ou je veux en venir.
Le gros avantage de ces transports locaux, c'est leur prix. J'ai pu ainsi parcourir les 100 km qui separaient Amberd de Gumri pour seulement 1000 drams, autrement dit, 2 euros. Surtout, il en passe tout le temps, et ils s'arretent n'importe ou.
Il est finalement beaucoup plus facile de circuler en Armenie qu'en France.
Je vous laisse pour quelques jours... direction le Nord (enfin, je crois...)
PS du 31/07 : Je me suis rendu compte, entre temps, que la plupart des voitures armeniennes - des Ladas, quoi - roulaient au GAZ !!!
Le probleme, c'est justement le manque de gaz, surtout quand on franchit des cols a 3000 metres... Et puis, comme l'essence brulee, cela ne sent pas bon. Seul avantage, fournis directement par les Russes, c'est beaucoup moins cher pour eux que le petrole, dont les reserves du Caucase proviennent principalement d'Azerbaidjan...

Resilience...



Oui, je sais, c'est un peu raide de commencer un post avec un titre comme celui-ci. Mais ceux qui lisent ce blog - enfin, presque tous - savent mon gout pour les mots creux et le phrasage. Ils me pardonneront donc.
La resilience est un concept a la mode - pages "psychologie" de Marie-Claire - qui se propose d'analyser la capacite de reconstruction d'une personne ayant subi un traumatisme. En parcourant les rues de Gumri, voila que ce mot me vient a l'esprit. Il faut savoir que cette ville, la deuxieme par son nombre d'habitants apres Yerevan, a ete la plus durememt touchee par le tremblement de terre de 1988. Une ville detruite a 95%, et beaucoup de morts sous les decombres.
Un peu plus de vingt ans apres, on voit encore des batiments qui furent certainement tres beaux, notamment dans le vieux centre, mais il manque un toit, un mur, un etage entier... Ailleurs, la ville se reconstruit tres vite. Elle fait du neuf avec l'ancien, elle recupere, elle ne jette pas ce qui fonctionne encore - vieux bus dont on se demande comment ils roulent...
Je repense a ma discussion avec mes deux Libanais de Yerevan, qui fustigeaient la passivite des Armeniens, leur dependance vis a vis de l'aide exterieure. Il est vrai que de nombreux monuments sont reconstruits grace a des fonds americains, europeens... Aznavour a meme une statue sur la place principale de la ville. Le reste semble etre a l'abandon.
Mais peut-il en etre autrement ?
Gumri est actuellement la ville du renouveau artistique de l'Armenie. De nombreux peintres et sculpteurs y sont a l'oeuvre. Un moyen comme un autre de resilier son abonnement avec l'horreur.
Et moi, je profite encore ce soir de mon "hotel de luxe"... TV, mini-bar... il est bien loin le routard !

lundi 20 juillet 2009

Là où les taxis ne vont pas...



Me voici à Gumri aprés trois jours dans la montagne. Je suis fatigué pas super propre, mais rassurez-vous, je passe la nuit, et peut-être la suivante, dans un hôtel "de luxe".
Après mes erreurs d'orientation, je me suis finalement dirigé dans la bonne direction, vers l'Est. Première nuit à Amberd, un éperon rocheux a 2000 mètres d'altitude, avec une charmante église et une forteresse en ruine... rien d'autre que le vent. Enfin si, un épicier sympa qui accueille les touristes le jour, et qui me prête une couverture pour la nuit. Planter la tente au beau milieu d'un site historique, c'est quand même mieux que l'hôtel !
Le lendemain, départ à pied pour l'Aragatz, plus haut sommet d'Arménie. Malgré une bonne carte datant de l'époque soviétique, je ne prends pas le bon chemin, et je me perds - ne vous privez pas avec vos commentaires sarcastiques... moi, je vous dis que c'est encore le meilleur moyen de voyager.
Je demande donc régulièrement ma route à des bergers nomades, les Yazedis... Forts sympathiques, ils m'invitent à boire de la vodka à dix heures du matin. Je décline l'invitation, et me contente de suivre leurs indications... très évasives " Davaï, c'est par là..." Je m'adapte, et abandonne les chemins pour suivre à la boussole le sommet que je vois par moments.
Six heures après, j'arrive à mon camp de base pour la nuit, une station scientifique a 3200 mètres. Ici, tout est délabré, tout semble hors d'état de fonctionner... et pourtant il y a du monde, et même un petit restaurant. Je m'offre une bière et un repas après cette journée très sportive, avec un sac approchant les 17 kg.
Je me couche tôt, mais l'orage gronde au loin... finalement, il ne monte pas jusqu'ici, et c'est tant mieux. Je me permets de dormir plus longtemps que prévu, et je me lance à l'assaut de l'Aragatz. En deux heures, sans trop fatiguer cette fois, et avec un petit sac, j'y suis... 3879 mètres pour l'un des quatre sommets de l'Aragatz. Le cirque volcanique que je découvre alors est magnifique - forcement, je n'ai pas fait tout cela pour rien !
La descente est rapide. Je compte manger un morceau au même endroit qu'hier, mais une famille m'invite à un pique-nique au bord du lac. Ils fêtent je ne sais quoi, mais ils picolent sérieusement. Je les amuse, avec mon gros sac. La grand-mère m'invite à danser, parce que même à 3200 mètres, il y a de la musique.
Ils me proposent de descendre jusqu'à Amberd avec eux, dans leur camionnette, entre la grand-mère et le mouton qui vient de se faire cuisiner. Bon souvenir, d'autant qu'il n'était pas attendu. Mais dans la montagne, on est rarement seul en Arménie. De retour à Amberd, tous les locaux venus en pélerinage me connaissent ; "Franski... François !!"
La suite, c'est le Nord de l'Arménie, puis le Lac Sevan, avant un retour provisoire sur Yerevan.
A bientôt.

vendredi 17 juillet 2009

Faux départ...



Et oui, j'ai beau être prof de géographie et pratiquer la course d'orientation, je suis parti dans le mauvais sens hier... Garni est à l'Est de Yerevan... or je voulais aller à l'Ouest !
Mais je n'ai pas perdu mon temps, rassurez-vous. Garni et Geghard sont deux beaux sites perdus dans les montagnes. J'ai passé la matinée à visiter les églises et temples des environs avec un américain, puis j'ai décidé de dormir à Garni avant de revenir sur Yerevan aujourd'hui.
En cherchant de l'essence pour mon réchaud, j'ai rencontre Armen, un jeune du coin qui ne comprenait pas un mot d'Anglais, mais peu importe. Il m'invite à boire le café, puis me fait visiter ses terres - des vergers, avec des abricots délicieux, trois vaches...
J'utilise pour la première fois mon imagier... trés pratique, mais assez limité pour aborder une conversation... J'arrive à comprendre que son hospitalité n'est pas à vendre, mais par contre, s'il peut me rendre service contre quelques euros, ce serait avec plaisir. Je crois qu'il est prêt à me faire visiter l'Arménie avec sa voiture. Difficile de lui faire saisir que ce n'est pas comme cela que je vois mon voyage.
Peu importe, l'hospitalité est bien là. Je mange avec le papa et le petit frère, avec qui je m'entends très bien. Il n'hésite pas à parler avec les mains... Je plante ma tente sous les arbres fruitiers, et je récupère de mes courtes nuits à Yerevan, d'autant qu'il fait presque frais en altitude.
Je pars cet après-midi pour l'Aragatz, puis ce sera - vraiment, cette fois - Gumri.
PS : J'ai involontairement bloqué l'accès aux commentaires pour ceux qui ne sont pas dejà utilisateurs de blogspot... Erreur réparée, je crois... N'hésitez plus, d'autant que vos messages sont toujours un plaisir pour moi.

mercredi 15 juillet 2009

Quelques clichés...





... avant de quitter la capitale. Je ne m'y attarde pas, on trouve les mêmes dans tous les guides touristiques.
Hier soir, j'ai passé un bon moment en compagnie de deux iraniens francophones d'origine arménienne et de retour au pays après une longue errance - France, Québec... Ce sont des intellectuels de la diaspora, assez méprisants vis a vis de ceux qui sont restes malgré l'occupation soviétique...
Mais pourtant, ils aiment ce pays "archaïque" au point de venir s'y installer et d'y refaire leur vie. Conclusion de l'un d'eux : "C'est un pays paradoxal, François, tu vas t'y plaire..." Soit, je n'ai pas l'intention de le contredire. Je garde contact avec eux, je vais peut-être les recroiser...
Demain matin, je pars pour Garni et Guerghard, à l'ouest de Yerevan. Je projette de pousser jusqu'à l'Aragadz, sommet de l'Arménie... certainement après-demain. Peu de chance que je trouve des cybers dans ces coins...
Je vous donne donc rendez-vous à Gumri, d'ici quelques jours...

mardi 14 juillet 2009

Tout ce que j'aime...


Pour l'instant, ce pays, ou ce que j'ai pu en voir - si peu, mais les premières impressions sont souvent décisives - me correspond tout à fait. Je suis arrivé ce matin, très tôt, dans la capitale, Yerevan. A cinq heures, tout le monde dormait, les taxis somnolaient dans leurs Ladas rutilantes, et la ville était à moi.
Puis le bordel et la chaleur se sont invités, et j'ai parcouru au petit bonheur la chance les rues, sans rien chercher de précis... enfin, si, un hôtel, celui d'où je vous envoie ce premier post.
Alors pour revenir au sujet, disons qu'il est difficile de comprendre la cohérence de la ville, puisque tout y côtoie n'importe quoi... Des constructions modernes sortent de terre à côte de ruines dont tout le monde semble se foutre.. Beaucoup de verdure aussi, au beau milieu de ce béton... Et des odeurs d'Orient, avec ces épices qui prennent tout de suite le nez...
Je vais peut être rester un jour de plus, continuer à visiter, mais plus méthodiquement - beurk... des musées... Faut que je pense à dormir aussi, une nuit blanche, c'est usant. Mais je suis tellement content d'y être !!!

samedi 11 juillet 2009

Mais pourquoi l'Arménie ?


Grand comme la Belgique, mais loin d'être aussi plat, l'Arménie est "un pays de pierres", coincé entre des voisins durs de la frontière. Peu de chance que j'aille voir de l'autre côté, en Turquie à l'Ouest ou en Azerbaïdjan à l'Est.
Pour l'Iran au Sud et la Géorgie au Nord, le contexte actuel n'est pas franchement favorable au tourisme...
Alors voilà, il me restait ce petit morceau de territoire caucasien accroché à son histoire chaotique pour mettre un pied en Asie, tout en ayant le regard tourné vers le Moyen-Orient, sans oublier l'Europe que je laisse derrière moi, pour un mois.
Mais pourquoi l'Arménie ? Parce que personne n'y va, justement... Au programme, de la marche et des paysages, un peu de culture quand même (des croix, des églises, des croix, des églises...), et je l'espère, de belles rencontres.
Pourquoi partir tout seul ? Parce que je veux me forcer à aller de l'avant, vers les autres...
Ce blog me permettra de vous tenir au courant de mon périple. A défaut de pouvoir vous envoyer des cartes postales - n'en attendez pas, le service est semble t-il très défaillant dans ce pays - ces papiers numériques feront, me semble t-il, l'affaire.
Les cybercafés sont normalement monnaie courante dans les villes. Cela dit, il n'y a pas beaucoup de villes en Arménie. Affaire à suivre d'ici quelques jours... j'arrive mardi matin à Yerevan, la capitale.