Yerevan, Armenie, dernier soir.
Un mois, c'est long. suffisament pour s'ennuyer, parfois. Mais tout comme le fait de se perdre, je pense que cet ennui est la seule facon de prendre le rythme d'un pays. Ils devaient bien s'ennuyer, eux aussi, les moines armeniens, dans leurs etroites cellules. Et pourtant, ils y trouvaient la grace.
Un mois, c'est aussi tres court. Je commence a peine a comprendre certaines tournures d'esprit, je ne reste plus a me gratter la tete quand un paysan m'adresse la parole, je sais quoi choisir dans un restaurant. Service minimum, donc. C'est vrai qu'il est aussi possible de faire ce pays en une semaine. Tel n'etait pas mon objectif.
Ce soir, je suis retourne voir mon Libanais francophone pour lui donner mes impressions. Il m'avait dit que les paradoxes de l'Armenie me stimuleraient. C'est bien la conclusion que je peux tirer de ce voyage. Terre de contact, on y mange oriental, comme on ecoute de la musique aux sonorites orientales, mais on y parle aussi russe, on consomme le gaz russe, tout en lorgnant du cote de la culture americaine. J'oubliais Charles Aznavour pour completer un tableau deja complexe.
J'ai pris grand plaisir a partager ces experiences presque au jour le jour avec vous. Il est vrai que ce voyage sans internet aurait ete tout autre. Je tiens donc a vous remercier de l'avoir suivi et commente avec autant d'interet.
Antra, j'ai effectivement eu acces a internet presque partout. C'est le "privilege" de voyager dans un pays dans lequel tout le monde n'a pas un ordinateur chez soi. Les cyber sont pour cette raison monnaie courante.
Je pense deja a l'annee prochaine, et je me dis que ma destination sera peut-etre moins accessible aux avantages de la modernite... quoique...
Allez, je vous propose un petit jeu pour finir. Ce sera en Asie, pour de vrai cette fois-ci... Un pays dont le nom se termine par -stan... Il y en a beaucoup, je sais... Mais vous pouvez deja proceder par elimination...
Un mois, c'est long. suffisament pour s'ennuyer, parfois. Mais tout comme le fait de se perdre, je pense que cet ennui est la seule facon de prendre le rythme d'un pays. Ils devaient bien s'ennuyer, eux aussi, les moines armeniens, dans leurs etroites cellules. Et pourtant, ils y trouvaient la grace.
Un mois, c'est aussi tres court. Je commence a peine a comprendre certaines tournures d'esprit, je ne reste plus a me gratter la tete quand un paysan m'adresse la parole, je sais quoi choisir dans un restaurant. Service minimum, donc. C'est vrai qu'il est aussi possible de faire ce pays en une semaine. Tel n'etait pas mon objectif.
Ce soir, je suis retourne voir mon Libanais francophone pour lui donner mes impressions. Il m'avait dit que les paradoxes de l'Armenie me stimuleraient. C'est bien la conclusion que je peux tirer de ce voyage. Terre de contact, on y mange oriental, comme on ecoute de la musique aux sonorites orientales, mais on y parle aussi russe, on consomme le gaz russe, tout en lorgnant du cote de la culture americaine. J'oubliais Charles Aznavour pour completer un tableau deja complexe.
J'ai pris grand plaisir a partager ces experiences presque au jour le jour avec vous. Il est vrai que ce voyage sans internet aurait ete tout autre. Je tiens donc a vous remercier de l'avoir suivi et commente avec autant d'interet.
Antra, j'ai effectivement eu acces a internet presque partout. C'est le "privilege" de voyager dans un pays dans lequel tout le monde n'a pas un ordinateur chez soi. Les cyber sont pour cette raison monnaie courante.
Je pense deja a l'annee prochaine, et je me dis que ma destination sera peut-etre moins accessible aux avantages de la modernite... quoique...
Allez, je vous propose un petit jeu pour finir. Ce sera en Asie, pour de vrai cette fois-ci... Un pays dont le nom se termine par -stan... Il y en a beaucoup, je sais... Mais vous pouvez deja proceder par elimination...